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Lorsqu'on crée des produits d'exception dont la valeur et la qualité sont reconnues dans le monde entier, on s'expose aussi bien à la contrefaçon qu'aux vols. Si les vins de Bordeaux luttent sans merci contre la première, ils doivent compter sur les services de police et de gendarmerie pour arrêter les voleurs. Et vous allez voir qu'on ne parle pas de voleurs à la sauvette. Pour terminer cette année 2020, nous vous ferons part d'un message d'espoir pour la filière des vins de Bordeaux...

Un gang de voleurs de Grand cru sous les verrous

Le monde du vin de Bordeaux aime régler ses affaires en famille. La multiplication des cambriolages dans les entrepôts de négociants, mais aussi dans des hypermarchés aux caves réputées ou chez des particuliers a mis la police sur les dents. On parle au bas mot de cinq millions d'euros de grands crus dérobés depuis 2019. Il a fallu attendre décembre 2020 pour que la police parvienne à identifier l'ensemble des protagonistes. Ce sont 25 personnes qui ont été interpellées en Gironde, en Dordogne à Montpon-Ménesterol et dans le département de la Loire. Le chef du trafic, un Bordelais de 55 ans, défavorablement connu des services de Police, a été arrêté dans la capitale girondine. Les gendarmes ont mis la main sur un vrai trésor de guerre dont la somme n'a pas été encore communiquée par les enquêteurs. Par contre, des centaines de bouteilles de Grands crus ont été découvertes. La liste peut faire rêver : Petrus, Mouton-Rotschild, Haut-Brion, Ausone, château Margaux, Cheval-Blanc, Yquem, Romanée-Conti et autres petits bijoux du vignoble bordelais. Juste avant les fêtes de fin d'année, cette arrestation met fin à un an et demi d'inquiétude dans la région bordelaise.

 

Vols de grands crus vins Petrus Mouton Rotschild Haut Brion Ausone château Margaux Cheval Blanc Yquem Romanée Conti

 

Bernard Farge croit au rebond en 2021

Le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, Bernard Farge se veut optimiste pour l'année 2021. En même temps, on voit mal comment elle pourrait être pire que 2020 ! Il met évidemment des guillemets, car le marché hexagonal est fortement impacté avec la perte de clients que sont les bars, les caves, les restaurants et les débits de boissons en général. Pour lui, le rebond aura lieu quand l'étau sanitaire se desserra sur la filière. On sait que les vins de Bordeaux sont fortement dépendants de l'export. Pour le président du CIVB, l'élection de Joe Biden est un motif d'espoir et il espère que les Américains et les Européens pourront se retrouver autour de la table de négociations pour limiter les taxes que l'administration Trump a imposé aux vins français. L'autre bonne nouvelle, c'est que le Brexit aura un accord et que le spectre du No deal ne viendra plus hanter les nuits des viticulteurs de la région bordelaise. Si Bernard Farge ne promet rien, il est déjà optimiste, ce qui n'est pas rien avec cette année 2020.

Le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, Bernard Farge se veut optimiste pour l'année 2021. En même temps, on voit mal comment elle pourrait être pire que 2020 ! Il met évidemment des guillemets, car le marché hexagonal est fortement impacté avec la perte de clients que sont les bars, les caves, les restaurants et les débits de boissons en général. Pour lui, le rebond aura lieu quand l'étau sanitaire se desserra sur la filière. On sait que les vins de Bordeaux sont fortement dépendants de l'export. Pour le président du CIVB, l'élection de Joe Biden est un motif d'espoir et il espère que les Américains et les Européens pourront se retrouver autour de la table de négociations pour limiter les taxes que l'administration Trump a imposé aux vins français. L'autre bonne nouvelle, c'est que le Brexit aura un accord et que le spectre du No deal ne viendra plus hanter les nuits des viticulteurs de la région bordelaise. Si Bernard Farge ne promet rien, il est déjà optimiste, ce qui n'est pas rien avec cette année 2020.